LA TRANSITION JUSTE, UN ENGAGEMENT SYNDICAL

L’atelier de formation qui s’est tenue ce 05 mars 2024 au siège de la Centrale Syndicale du secteur Pubilc à Yaoundé, a été un champ de culture de la transition juste dans les esprits des syndicalistes admis pour la circonstance. 

Douze syndicalistes et acteurs de la société civile invités par Céline Nathalie AMANA ont pris part à l’atelier de formation sur le thème « just transition and decent work : the role of trade unions ».

Durant ces échanges, des causes cycliques et manifestations des crises environnementales ont été élucidées notamment les élévations de température ; les catastrophes naturelles vécues dans les régions du septentrion du Cameroun, trois éboulements de terre en pleine capitale de Yaoundé ; les pollutions atmosphérique (dues aux émission de gaz à effet de serre) et sonore entrainant des pathologies pulmonaires qui fragilisent la production des travailleurs. Quelques conséquences ont été tirées de ces crises en occurrence l’appauvrissement des sols ; l’augmentation des dépenses privées ; les mouvements migratoires pour la recherche du bienêtre ; les pénuries en eau potable et en énergie. Au regard de la manifestation de ces crises, la solution idoine est celle de la transition juste.

Après avoir analyser les droits des travailleurs sous le prisme du travail décent qui tient compte de la liberté syndicale, de la protection sociale et de la création des emplois, les responsables syndicaux présents à cet atelier ont abordé le sujet de la transition juste sous ses aspects positifs et négatifs.Laquelle analyse ressort que les syndicats ne sont suffisamment pas informé des avantages de la transition juste et du rôle qui est le leur.  Pour y aller sereinement, des engagements ontété pris : l’appropriation du concept ; la sensibilisation des autres travailleurs ; l’intégration des questions de crises environnementales dans les sujets d’actualité en établissant un lien entre la transition juste et la productivité des travailleurs d’une part, et des conditions de vie et de travail d’autre part. Ce dernier volet nécessite son inscription par les responsables syndicaux de haut niveau dans le cadre des concertations tripartites et/ou bipartites. 

Par Céline Nathalie AMANA, Présidente du (COFEM) Comité des femmes de la CSP.

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